Spectacle présentant de larges extraits de l’opéra King Arthur d’Henry Purcell, donnés par les élèves des classes de chant, cordes, bois, clavecin et la chorale de Sainte-Tulle, avec Hélène en chant soprano.
Cette répétition s'inscrit dans un vaste projet en partenariat avec le chœur départemental du 04 et verra son aboutissement avec une mise en espace chorégraphique pour le début 2013.
King Arthur (Le Roi Arthur) sous-titré The British Worthy (Le preux breton) est un opéra en V actes sur un livret de John Dryen et une musique
d’Henry Purcell. Il fut donné la première fois en 1691 au Dorset Garden de Londres.
C’est plus précisément un semi-opéra dans lequel les principaux personnages ne chantent pas mais sont présentés par les personnages secondaires.
L’œuvre raconte la quête du roi Arthur pour retrouver sa fiancée, la princesse Emmeline, enlevée par le roi Oswald.
En prime, pour avoir une idée de ce que cela donne, une petite vidéo de qualité moyenne malheureusement... En tout cas, pour quelque chose de commencé il y a tout juste trois mois... bravo !!!
L'été indien s'éternisant, nous profitons du soleil et de la chaleur pour nous promener autour de chez nous. Maintenant qu'Eléonore marche bien (et elle aime ça), nous n'utilisons presque plus la poussette. Pour elle, le bonheur est assez simple, ramasser des feuilles, monter et descendre des trottoirs, regarder des animaux passer...
Et oui, je grandis !
Chez ma Nounou, c'est aussi le pied, je joue, je me promène, je danse, je dessine, j'ai mes copines, je passe des ordres boursiers depuis mon bureau...
Et un chocolat chaud pour la trois !
Et oui, après quelques semaines d'adaptation à notre nouvelle vie à trois, nous reprenons peu à peu une activité normale. Maintenant que les couches n'ont plus de secret pour nous et que nous nous sommes faits à notre nouveau rythme, nous profitons de notre temps libre pour faire des promenades, pour sortir et reprendre nos loisirs.
Chaque soir, le ciel nous offre de beaux spectacles depuis notre terrasse.
M'as-tu vu ?
Les feuilles ressemblent à celles d'un nénuphare, mais les fleurs... ? En tout cas, elles sentent très bon !
Le moulin à vent de Montfuron.
Le huitième jour
Petit temps calme...
Nous ne donnons pas beaucoup de nouvelles, mais en voilà quelques unes en images... comme certains le savent déjà, la place que prennent ces petites bêtes dans la vie est inversement proportionnelle à leur taille et à leur poids. Nous n'avons donc que peu de temps pour les news en images. Les photos sont prises, mais les trier, choisir les plus belles parmi déjà de nombreuses images, cela prend du temps !
Jusque là tout va bien... Eléonore mange bien et dort bien, donc se porte bien. Nous aussi ! Les couches, à mettre dans le bon sens, les bodies, à pressions devant, derrière, dedans sous les bras... les pyjamas à ouverture facile ou parfois complexe, le passage des bras, des doigts, des jambes, les procédures de toilette particulières pour chaque partie du corps, font qu'on en apprend tous les jours !
Pour être au top, il faut en plus être capable de réaliser tout cela en pleine nuit avec les quelques neurones éveillés disponibles à ce moment !
Bref, ça occupe ! mais on adore ça !
Dans la vie, nous avons tous des petits problèmes. Pas des choses graves, mais plutôt des désagréments qui perturbent le bon déroulement d'une journée, pouvant cependant parfois pousser au meurtre. Notre problème à nous est lié à notre colocation avec des pigeons, et je devrais dire occupation, car si eux s'accommodent de notre présence, nous, ce n'est pas le cas. Et ils sont fertiles les bestiaux ! Bref, lors de notre arrivée, nous savions qu'ils étaient là, mais le proprio nous avait expliqué qu'une entreprise viendrait poser des défenses anti-pigeons... cependant, les volatiles n'avaient pas dit leur dernier mot. Notre propriétaire non plus. Une lutte sans relâche, digne de Tex Avery, a commencé.
La première offensive est lancée par notre propriétaire qui arrive un matin avec une petite boîte énigmatique sensée éloigner les
pigeons. La théorie semble prometteuse : le boîtier émet des ultra-sons dont il faut changer, à l'aide d'un petit bouton, la fréquence tous les 15 jours afin d'éviter leur accoutumance. Pas de
bol, nous avons à faire à une population de pigeons dure de la feuille et ils se contrebalancent du gadget. Un coup dans l'eau !
Comme convenu, notre propriétaire est revenu avec une équipe de spécialistes pour poser des petits pics, par centaines ! Et ne reculant devant rien, il installe des espèces de barres
en plastique pour empêcher les oiseaux de nicher dans les gouttières. Notre toit est métamorphosé en hérisson, il y en a presque partout de ces petits pics. Qu'à cela ne tienne, ces maudites
bestioles épilent le toit lentement mais sûrement, certes, en y laissant quelques plumes, mais aussi des crottes qui finissent toutes sur la terrasse après un court séjour dans la gouttière
pleine à ras bord. Et voilà même que les plus audacieux parviennent, après avoir méthodiquement démonté les pics, à se faufiler sous les protections des gouttières ! Bref, ils n'ont pas baissé
les ailes et la deuxième manche est encore pour eux.
Face à ce constat désastreux, notre propriétaire revient quelques jours plus tard pour étudier le problème. Que faire pour calmer l'attirance des pigeons pour nos gouttières. Comme dirait je ne sais plus qui dans Lucky Luke : "Qui dit gouttières, dit pigeons. Donc plus de gouttières, plus de pigeons ! Supprimons les gouttières !" Aussitôt dit, aussitôt fait. L'équipe de choc démonte la gouttière. Là, c'est sûr, se poser sur des gouttières inexistantes n'est plus possible.
La troisième manche peut donc être considérée comme gagnée par notre propriétaire. Mais si l'on regarde bien la photo de droite, on voit qu'il reste un petit morceau de gouttière... et les pigeons poursuivent inlassablement leur travail de sape.
Du coup, la guerre est déclarée. Notre propriétaire avait déjà pris les devants et revient avec l'artillerie lourde comme
vous pouvez le voir. Après quelques mots d'explication technique sur le maniement de l'arme, je lui promets de faire les premiers essais rapidement.
Rassurez-vous, cet engin ne tire que des billes en plastique. Certes, la précision n'est pas terrible, mais qui sait ! Du coup, je me transforme en chasseur de pigeons de terrasse.
Là, ça ne rigole plus !
Tu me cherches... Tu me trouves !
Pour le moment, je n'ai fait mouche qu'une fois et la bille a rebondi sur le plumage de l'oiseau. Cela dit, il a battu en retraite : c'est une petite victoire. Malheureusement, cette nouvelle technique de défense paramilitaire s'avère insuffisante et nécessiterait de mettre en place des tours de garde peu compatibles avec la vie d'un instit en vacances.
Heureusement, notre propriétaire testait chez lui depuis une semaine une toute nouvelle technique contre les pigeons. Il a trouvé ça sur internet et il paraît que cela fonctionne bien.
L'arme ultime, celle de la dernière chance... C'est le crocodile. Eh oui, les pigeons seraient effarouchés par les crocodiles... qui ne le serait pas ?
Voilà, depuis ce jour, nous avons la première maison de Manosque, voire de Provence et pourquoi pas de toute la France avec un crocodile sur le toit ! ...et des pigeons pépères, à l'ombre, en dessous...